Critique du dernier film/série vu au cinéma ou en DVD

Me suis encore glissé sous la dent un Quentin Dupieux!

L'idée de base fait instantanément penser à du Stephen King mais, rassurez-vous, c'est bel et bien un autre oiseau qui traite le sujet avec une légèreté déconcertante.

Bien aimé pour ma part...

Tu dois être dans les starting-blocks pour "fumer fait tousser" !

En effet. Je vais probablement me le faire sur grand écran cette fois.

sebastator a écrit:

Pas forcement mon favoris (celui d'un de mes fils par contre) mais quelques passages vraiment excellents!

Je pense, en particulier, aux trois petites histoires au coin du feu (Blanche Gardin et son employé vraiment croustillants!), au Chef Didier et le boss de fin de niveau.

Avoir des enfants à eu le mérite de me faire prendre conscience que les long métrages Disney m’ennuient fermement.
En effet, les Roi lion, Tarzan, Aristocats, Taram, Reine des neiges et tout le reste de la clique, malgré l'aura théoriquement "intouchable" de ces productions, ne me provoque aucune émotion (pour rester poli!).
Il y a, toutefois, exceptions avec le "character design" d'Alice au pays des merveilles pour lequel j'ai beaucoup de sympathie, et l'aspect technique de Blanche neige et les sept nains qui m'impressionne (réalisation par rapport au moyens techniques de l'année de production).
Donc, lorsque le vote familial d'hier soir à élu Pinocchio, c'est un peu avec les "pieds au mur" que j’ai appuyé sur la touche Play (je l'ai en stock car, à la base, curieux de voir quelques extraits pour l'aspect visuel, vu les habitudes du réalisateur en question).

Sans surprise, la première chanson va rapidement venir me faire lever les yeux au ciel (rien à faire, ça m'insupporte ces trucs là!). Puis, l'aspect visuel soigné prend le dessus. Les personnages prennent de l'ampleur (le criquet est irrésistible!), la fidélité du récit de base est présente (ce n'est pas le cas avec la version Disney), l'époque relatée apporte quelque chose de fort et, malgré quelques longueurs, la sauce prend parfaitement.

En résumé, c'est beau, touchant, riche en symbolique, captivant et il est possible que j'aie lâché un "magnifique" du bout des lèvres avec la gorge serrée durant l'épilogue...

Un stupéfiant Noël

Alors les films de noël, hein, c'est vraiment pas ma came!
Pourtant, je vais fortement vous inviter à visionner ce truc entre deux flute de Champagne!

En bref, c'est archi con-con, j'en attendais rien du tout et, pourtant, je me suis marré à gorge déployée à plusieurs reprises! (mention spéciale aux "Bon sport!", "Adélaïde?", "Houston?", le petit singe, le CDD non renouvelable et la sacoche).
C'est rondement mené par un Eric Judor en personnage principal de série américaine familiale bien "gnan-gnan" (croisement entre le père dans Alf, celui d'Arnold et Willy, et Charles Ingalls en version "physique de victime") incluant tous les stéréotypes. En face, il y a un mec que j'ai du voir sur la tuyauterie dans des vidéos façon "je met les pieds où je veux Little John, et c'est souvent dans la gueule". Monolithique, certes, mais ça colle bien au personnage de flic qu'il incarne.
Pour le reste, il y a quelques surprises et des habitués (Dans Platane par exemple).

On peut m’accuser d'être conciliant ou conquis d'avance avec Quentin Dupieux, certes, mais là, c'est clairement un de ses meilleurs films!
Durant une pièce de théâtre bien beauf (l'affiche apparait furtivement dans une scène et vaut son pesant de cacahuètes), un spectateur se lève et exprime, très calmement, qu'il est déçu. Gros moment de gène dans la salle.... je n'en dirai pas plus.

Ce film est parfaitement maitrisé au niveau des diverses ambiances voulues selon les scènes. On passe de la gène, au rire, au suspense, aux moments touchants et vice et versa durant 1h20 environs.

Vivement recommandé!

Furiosa

Vu tardivement sans en attendre grand chose, je me suis, pourtant, régalé avec ce spin off de Mad Max!

Malgré un démarrage longuet, la sauce prend et c'est très plaisant de revoir tous ces personnages et autres véhicules improbables (flambants neuf vu la période couverte par ce récit).
La cohérence de l'univers est parfaitement respectée et, le casting est impeccable avec son bal interminable de tronches pas possible. A ce propos, merci d'avoir travaillé sur un personnage féminin principal fort sans passer par la case "Woke-Shitisme"!
Par contre, je reste un peu mitigé par certaines scènes incluant des cascades où, contrairement à l’ébouriffant Fury Road, les CGI prennent trop de place. Parfois, ça défie/tord un peu trop les lois de la physique...
Cela dit, on a tout de même droit à de purs moments intensifs comme, par exemple, la longue scène du trajet en camion qui rend hommage au second épisode avec Mel Gibson.
Et en parlant d'hommage, comme avec l'épisode précédent, on a droit au petit jeu du "vous vous souvenez?". Cette fois, je suis parvenu à n'en identifier que trois: le fusil à canon scié, l'attelle métallique et la boite de Pédigrée Pal.

Vous en avez vu d'autres?

MARS EXPRESS

Un polar SF rondement mené ce Mars Express!
Passé complétement à côté lors de sa sortie, je me suis vraiment régalé. Le scénario est captivant et le style graphique général me rappelle furieusement la fin de l'Amiga 500, avec des jeux comme Another World ou Flashback. Vraiment eu l'impression que ces références sont présentes.

Vivement recommandé!