Qu'est-ce que vous lisez là, tout de suite?

Des lecteurs sur le forum?

Oui?

Alors que lisez-vous en ce moment?

Du coup obligé d'ouvrir le bal....

Gros lecteur pendant plusieurs années jusqu’à ce que mon emploi du temps m'en empêche, je tente de me relancer tranquillement dans cette activité avec ces quelques bouquins choisis de manière plutôt nonchalante:








Bon, le Houellebecq, je vais voir si je me sens encore d'attaque pour ce genre de truc.

excellent! ,ca fait des années qu'on m'en parle et j'avais jamais franchis le pas,je viens juste de le finir et du coup acheter les deux suivant


Tome 6,Lecture facile et rapide,mais c'est vraiment bien dans l'esprit de la série

Commencé celui-là ce matin. De bons truands et de bons dialogues. Ca s'annonce bien.



source

Pour tout les amoureux de l'univers warhammer 40000.Tome 9 avec différente nouvelle d'auteur ayant déjà écrit un roman sur cette période qui servira ensuite de trame pour le jeux de stratégie.

Ninja moustachu a écrit:

Ce livre du combat de Jacob contre l'ange est une super peinture, d'Eugene Delacroix, visible à Saint Sulpice pour ceux que ça interesse.


Ma lecture en cours, Basile Valentin et Les fables egyptiennes et grecques.

Même pas vu à la télévision et en Anglais ...

Il est ingrat, médiocre, désespérément seul, et il a la poisse. À bientôt quarante ans, il vit toujours chez sa mère, dont il est le souffre-douleur. Bref, toute l'existence de Martin Reed est placée sous le signe de l'humiliation et de l'échec. Par un malencontreux concours de circonstances, on l’accuse, un beau matin, du meurtre d'une de ses collègues. La troublante inspectrice Albada, qui doute de sa culpabilité, met tout en œuvre pour l'arracher à cet engrenage infernal. Mais quand la déveine vous colle à la peau... En marge des grands thrillers qui ont fait sa renommée dans le monde entier, ce roman révèle Karin Slaughter sous un jour inattendu : celui de l'humour, noir et sanglant à souhait.

Lu aujourd'hui ce petit polar plein d'humour noir. J'ai passé un bon moment même si j'ai trouvé que l'histoire aurait mérité quelques développements que ne permettent pas ces 139 pages.

Le célèbre conte revisité. Ca ne fera pas date dans l'histoire de la littérature mais quelques dialogues savoureux quand même.



Des petits textes très drôles pour moquer des expressions toutes faîtes. Je recommande.

Là je suis en plein dans ce livre (Mais bon c'est un livre sans intrigue... ^_^).



Sinon juste avant j'ai lu celui là :

Un très bon livre tirée d'une histoire vraie. Je le conseille à tout les collectionneurs compulsifs

Citation :

Reclus dans leur maison de la 5e Avenue depuis la disparition de leurs parents en 1918, deux frères aussi cultivés qu’excentriques traversent le siècle en assumant une ardente vocation d’ermites, que viennent, à leur grand dam, mettre à mal deux guerres mondiales et de perturbantes irruptions, dans leur solitude, des multiples acteurs de la comédie humaine dont New-York est le théâtre – avec ses immigrants, ses prostituées, ses gangsters et autres musiciens de jazz.
Pianiste aveugle passionné de musique classique, grand amateur de femmes, Homer est à peine plus raisonnable que son frère Langley, esprit rebelle et farfelu, friand d’objets en tout genre – pianos, grille-pain, phonographes, machines à écrire, masques à gaz – qu’il amasse par dizaines au gré de ses lubies, allant même un jour jusqu’à assembler une Ford T dans leur salle à manger… Soucieux de découvrir, en toute chose, son expression ultime, Langley, par ailleurs, classe et archive méthodiquement la presse quotidienne dans l’obsessionnel dessein de créer un journal au numéro unique, éternellement d’actualité, où se trouverait compilée la quintessence même de la vie.
Inspiré d’une histoire vraie – celle des frères Collyer, collectionneurs compulsifs retrouvés morts en 1947, ensevelis sous des piles de journaux et de livres –, ce roman drolatique, pétri d’humanité et porté par deux personnages dont la loufoquerie le dispute à l’humour, narre, à sa façon jubilatoire, l’épopée du matérialisme et de la solitude made in USA.

Ca me tente bien ça.

De mon côté j"ai beaucoup aimé une histoire de deux frères sur fond de western. Ce sont des tueurs à gages qui doivent faire pas mal de route avant d'exécuter leur "contrat". Et c'est donc l'occasion de rencontres et d'aventures surprenantes.


http://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature-etrangere/les-freres-sisters

Oregon, 1851. Eli et Charlie Sisters, redoutable tandem de tueurs professionnels aux tempéraments radicalement opposés mais d’égale (et sinistre) réputation, chevauchent vers Sacramento, Californie, dans le but de mettre fin, sur ordre du “Commodore”, leur employeur, aux jours d’un chercheur d’or du nom de Hermann Kermit Warm. Tandis que Charlie galope sans états d’âme – mais non sans eau-de-vie – vers le crime, Eli ne cesse de s’interroger sur les inconvénients de la fraternité et sur la pertinence de la funeste activité à laquelle lui et Charlie s’adonnent au fil de rencontres aussi insolites que belliqueuses avec toutes sortes d’individus patibulaires et de visionnaires qui hantent l’Amérique de la Ruée vers l’or.
Dans ce roman jubilatoire où l’humour noir le dispute à une subtile excentricité, Patrick deWitt rend un hommage décalé aux classiques du western tout en invitant le lecteur à en explorer les ténèbres, sous l’inoubliable houlette de deux frères moins liés par le sang et la violence que par l’indéfectible amour qu’en silence ils se portent.


Un autre bouquin qui m'a fait passé un bon moment. Un roman policier bien mené et avec pas mal d'humour. J'aime bien aussi les titres à rallonge.
Une exemple de dialogue entre le personnage principal (un écrivain raté) et son agent.
- Qu'est ce que tu penses de mon livre ?
- C'est de la merde.
- Tu peux être plus précise ?
- C'est de la merde de chien.


http://www.sonatine-editions.fr/Etrange-suicide-dans-une-Fiat

Ethelred Tressider écrit des romans policiers sous trois noms différents. Et, ces temps-ci, il a trois fois plus de problèmes que n’importe qui. Avec l’inspiration d’abord, qui commence à lui faire sérieusement défaut, avec son agent littéraire ensuite, l’encombrante Elsie, qui n’aime ni la littérature ni les écrivains, avec son ex-femme enfin, Géraldine, qui vient de disparaître mystérieusement. Lorsque le corps de celle-ci est retrouvé près de chez lui et que la police évoque la piste d’un tueur en série, l’infatigable Elsie pousse notre brave romancier à exploiter d’hypothétiques talents de détective pour résoudre cette étrange affaire qui, elle en est convaincue, saura lui rendre l’inspiration. Mais y a-t-il vraiment un tueur en série ? Et si oui, est-ce vraiment lui qui a tué Géraldine ?

Jamais vu ce topic, alors moi entre deux relectures de vieux Télécub je suis en ce moment sur : Limonov.

Citation :

Ce livre raconte la vie d'Edward Limonov, pour le moins surprenante : né en février 1943, fils d'un sous-officier du NKVD, après une enfance à Kharkov sous le régime communiste, il devient poète à Moscou, où il se fait rapidement connaître dans un cercle de dissidents au régime. Forcé de quitter l'URSS, il s'exile à New York où il se retrouve clochard puis travaille comme majordome d'un milliardaire, tout en écrivant des récits autobiographiques. Il part ensuite pour Paris où il devient un écrivain prisé, sans avoir non plus un immense succès. Après la chute du pouvoir communiste, il retourne voir ses parents et d'anciens amis à Kharkov, puis se retrouve soldat dans les Balkans aux côtés des forces serbes. À la fin du conflit, il décide de rentrer en Russie, où il forme le parti national-bolchévique. Son parti est interdit et Limonov est emprisonné durant quatre ans pour tentative de coup d'état. En prison, il passe de longs moments à méditer, écrit trois livres, et a une expérience mystique (« atteint le nirvana ») . Sorti, il se rapproche des libéraux et devient un leader de l'opposition à Vladimir Poutine.

Chacune des étapes de sa vie est rythmée par la présence d'une, ou de plusieurs femmes.

Et bien c'est très très bien. Je trouve toujours fascinant ces gens qui ont "plusieurs" vies et là je suis servi, pis bon les sujets, époques et endroits dans lesquels il évolue sont intéressants à souhait. En bonus, c'est bien écrit et pas trop "lourd".

Avec cette petite semaine de vacance qui approche, je vais enfin pouvoir prendre le temps de lire ceci:

Citation :

Employant les techniques du réalisme hystérique et préfigurant le Nouveau Journalisme, il raconte l'histoire de Ken Kesey et de son groupe, les Merry Pranksters, alors qu'ils parcouraient les États-Unis dans un autobus scolaire couvert de peinture fluorescente, appelé "Furthur", parvenant à la révélation personnelle et collective à travers la consommation de LSD et d'autres drogues psychédéliques. Le roman relate leur parcours à travers le pays, ainsi que les fêtes "Acid Tests", les premiers spectacles des Grateful Dead, et l'exil de Kesey au Mexique. Wolfe s'attache prioritairement au rendu des plongées intellectuelles et mystiques des Pranksters, plutôt qu'au récit.

Une part importante est réservée aux conséquences du LSD sur l'esprit des protagonistes. La "synchronisation", tout d'abord, sorte de télépathie qui se lie entre ceux qui sont "dans le bus". Les Pranksters remarquent que leur trips sont souvent liés. Cette croyance évolue en un déterminisme particulier: toute chose arrive de manière à être synchronisée avec le reste. La "religion" qui se construit progressivement ensuite, liée à la synchronisation. Elle ne résulte pas d'une volonté explicite de Ken Kesey, elle est créée à partir de ses remarques et de la similarité qu'il découvre entre leur "voyage" et les caractéristiques des autres religions. Citons "tu es avec le bus ou tu es hors du bus" qui devient au fur et à mesure une sorte de marque d'appartenance. La synchronisation aussi, qui évolue en un ordonnancement du monde, que seul le LSD serait à même de faire découvrir. C'est là qu'interviennent les portes de la perception de William Blake. Le LSD permettrait d'appréhender la nature même des choses, leur agencement. Enfin, l'obsession du Contrôle de Kesey le rapproche d'un prophète, comme lors du séminaire des Unitariens.

Acid Test est un roman "vécu, mouvementé, étonnamment lyrique...". C'est ce qu'on peut lire sur sa page de garde. Tom Wolfe raconte une page d'histoire des sixties. Ce sont Ken Kesey, Jack Kerouac, Allen Ginsberg, Neal Cassady et autres Beatniks. Le personnage principal est un vieux bus... Citation de l'auteur : « se rendre si voyant,..., que personne n'osera y croire ».

dans la tête du tueur
livre de j-f abgrall
qui résume l'histoire du tueur en série français
francis heaulmes !
superbe ouvrage !!! à conseiller

en ce moment je bouquine, Iceberg Slim - Mama Black Widow, ça raconte la vie d'un travesti noir dans le Chicago d'avant, en partant de son enfance jusqu'à sa vie d'adulte, c'est une histoire vraie, y a pas mal de fait dur a encaisser, pour apprécier faut aimer l'écriture crue et les sales histoires.

Je viens de lire quelques pages de ceci:



Pas du tout habitué à ce genre de lecture, j'avoue être agréablement surpris. C'est très divertissant tout en restant (si, si, j'vous assure!) sérieux.
En gros, nous partons du principe qu'il y a eu une pandémie transformant les gens en zombie, comme plein de récit de ce genre depuis les 70'.
L'originalité de ce bouquin est que, dans les faits, l'humanité à gagné cette guerre en éradiquant l’épidémie.
Le second point captivant est que ce n'est pas vraiment une histoire mais une multitude de témoignages de gens à travers le monde qui racontent comment ils ont vécu cette épreuve.

Bonne surprise en tout cas, je vais continuer....

Ce roman noir est une de mes meilleures lectures de ces derniers temps. Un ancien truand enquête dans les bas-fonds pour connaître les raisons de la mort de sa fille dont il ne s'était jamais occupé. Ca fait du dégât et c'est très prenant malgré une trame plutôt minimaliste.

Citation :

Douglas Pike n'est plus l'effroyable truand d'autrefois, mais il a beau s'être rangé, il n'en est pas plus tendre. De retour dans sa ville natale proche de Cincinnati, dans les Appalaches, il vit de petits boulots avec son jeune comparse Rory, qui l'aide à combattre ses démons du mieux qu'il peut. Lorsque sa fille Sarah, disparue de longue date, meurt d'une overdose, Pike se retrouve chargé de sa petite-fille de douze ans. Mais tandis que Pike et la gamine commencent à s'apprivoiser, un flic brutal et véreux, Derrick Krieger, manifeste un intérêt malsain pour la fillette. Pour en apprendre davantage sur la mort de Sarah, Pike, Rory et Derrick devront jouer à armes égales dans un univers sauvage, entre squats de junkies et relais routiers des mauvais quartiers de Cincinnati.

WhiteGrizzlor a écrit:

Spoiler:

j'ai bien envie de me pencher la dessus, en plus de ton ressenti, ce que je viens de voir comme descriptif sur internet, ça a l'air d'être du tout bon

Cela fait un bail que je n'ai rien lu de Palahniuk.

Vais me remettre dans le bain avec ça:

"Parabole" de W. Faulkner

Pendant la grande guerre un général en chef programme un assaut décisif. Mais le jour de l'attaque le régiment qui est en tête de la ligne de front ne fait pas mouvement et par voie de conséquence les autres régiments français ne bougent pas eux aussi. Chacun pense que l'attaque a sans doute été reportée. Du côté Allemand au lieu d'exploiter cette opportunité, les hommes là aussi ne bougent pas.

Très vite la zone des combats redevient paisible et cela d'autant plus que les obus de façon inexplicable n'atteignent plus leur cible. On commence à parler de miracle, quelqu'un ou quelque chose semble faire obstacle à la guerre.

Persuadé que la guerre est la seule solution possible, l'état major cherche à tout prix à relancer le conflit, d'autant plus que le général en chef découvre que c'est son fils, un jeune caporal âgé de 33 ans, qui est à l'origine de l'arrêt des combats. Le caporal en compagnie de douze soldats à réussi l'impossible, à savoir ouvrir les yeux des hommes sur l'inutilité de la violence. Cependant les généraux veulent faire un exemple, le caporal va devoir payer pour ses idées. Il est traduit en conseil de guerre...

Commentaires :

Si le récit de Faulkner progresse pendant longtemps vers une fin attendue, j'ai toutefois été agréablement surpris par le final qui est ironique à souhait. Impossible de ne pas sourire à la fin en découvrant de quelle façon magistrale Faulkner termine avec malice son récit. Cependant j'ai trouvé que le roman aurait gagné en intensité avec moins de références bibliques, certes utiles à la parabole en question mais qui au final allongent beaucoup trop l'histoire. Il n'en demeure pas moins que l'idée de ce roman est purement géniale même si sa lecture est parfois difficile. Sans nul doute une œuvre majeure à redécouvrir si vous avez du temps et de la patience.

J'ai fini celui-là dernièrement et c'était très prenant. Ca raconte un épisode dont je n'ai pas saisi s'il était imaginaire, de la vie du médecin nazi Josef Mengele, à l'époque où il se cachait en Argentine. Forcé à fuir, il noue des liens avec une famille argentine et en particulier avec une jeune fille sur laquelle il projette ses obsessions de pureté de la race. La relation qui se noue entre eux est très bien décrite et le livre permet aussi de se faire une idée de la façon (facilité ?) dont d'anciens nazis ont pu se cacher en Argentine. Ce n'est d'ailleurs pas loin d'être une accusation de la part de l'auteur.


Sinon, un livre qui a quelques temps mais dont je n'avais pas parlé.

Difficile à résumer. On y croise pas mal de personnages "ravagés" dans des coins reculés des Etats-Unis et qui finissent par se croiser, à peu près toujours pour le pire. C'est très noir et d'une puissance rare. Je recommande chaudement.

Pas mal, mais suis quand même resté sur ma faim avec "Le festival de la couille" (ce n'est pas un recueil de nouvelles mais des "tranches de vie" de l'auteur).

J'en remet donc un couche avec ça:

Déjà lu il y a une dizaine d'années mais envie de remettre une couche.

C'est toujours aussi intéressant de voir à quel point il est possible d'être pertinent tout en maniant un certain humour.



Un bouquin incontournable!

Ça a l'air intéressant. Pour ma part je ne saurais trop vous conseiller les deux livres de cet auteur désormais tous deux disponibles en poche.


"Bulls Mouth, Texas, est une petite ville. Ici, quand on compose le 911, on tombe directement sur le bureau du shérif. Ce jour-là, son adjoint Ian Hunt est sur le point de terminer sa garde quand il reçoit un coup de fil un peu spécial : sa petite fille, disparue depuis sept ans et déclarée morte quelques mois auparavant, l’appelle au secours…"

Un thriller brut et intense qui évite les multiples retournements de situations artificiels dont certains auteurs abusent parfois. On est happé dès les premières pages.


"New York, années 1960. Kat Marino, qui rentre tard chez elle, est agressée au couteau par un inconnu. De nombreux voisins sont témoins de la scène, mais personne n'avertira la police, persuadé que quelqu'un d'autre l'aura déjà fait. En donnant la parole à tous les protagonistes, ce roman noir polyphonique, dont l'action se concentre sur quelques heures, esquisse une tentative de généalogie de la violence contemporaine."

Ce roman s'inspire d'un fait réel très connu et dont le sujet revient de temps en temps dans l'actualité. Pour le coup, on pourrait reprocher au livre de reposer sur un procédé narratif artificiel et racoleur mais l'auteur parvient à dépasser le truc de petit malin et à le mettre au service de sa vision.