Qu'est-ce que vous lisez là, tout de suite?

Pas désagréable mais j'ai quand même du mal à accrocher...
Cela se passe juste après le Retour du Jedi.
Premier volume d'une trilogie.
Avis partagés sur SWU :
http://www.starwars-universe.com/livre-1303-riposte.html

Bien que je sois fan de Star Wars depuis mon enfance, cela ne fait que 2 ans que j'ai commencé à m’intéresser aux romans.




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On me l'avait vivement conseillé il y a une vingtaine d'année et c'est complètement par hasard que je suis tombé dessus.
Au départ, le récit semble un peu obsolète puis, progressivement, il se montre furieusement d'actualité malgré les années qui ont passé.
Connaissant le phénomène relaté dans ce livre pour l'avoir plus ou moins vécu (quand même pas aussi fortement bien entendu) durant mes trente premières années , cette expérience/enquête m'a passablement touché.
De plus, le fait que cela se passe "ailleurs" n'enlève en rien l’intérêt de ce livre.





Ah! Mon pote Slavoj Zizek! Que du bonheur!

Plus sérieusement, c'est le troisième bouquin du monsieur avalé et, cette fois-ci, j'en reste un peu déboussolé.
Toujours aussi pertinent, pointu et choisissant des thèmes passionnants, dans cet ouvrage, il oublie de "vulgariser" ses propos. C'est dommage car je me suis retrouvé vraiment "largué" par moments.

Ouvrage à la qualité indiscutable, certes, mais lecture trop ardue pour moi... me suis résigné. Donc, en pause avec cet auteur pour le moment (mais je me vengerai!).

Old Shatterhand a écrit:

                                 « Vous êtes complètement taré. Ça ne marchera jamais. »

Voilà un refrain que connaissait bien William Castle !

Ce réalisateur, bien connu dans le monde de la cinéphilie pour sa capacité à imaginer toutes sortes de choses étonnantes, avait l’habitude de rendre fou les studios et notamment Harry Cohn le président de la Columbia.

William Castle fût en effet celui qui suggéra que l’on mette au point des contrats d’assurance décès, au cas où les spectateurs viendraient à mourir de peur en visionnant ses films d’épouvante.

C’est lui aussi qui faisait surgir en plein cinéma des squelettes pour faire sursauter les gens au moment les plus angoissants des films mêlant ainsi la fiction et la réalité ! C’est encore lui qui mettait des boitiers électriques sous les fauteuils du public. Etc…

Ce jour-là Castle, qui venait donc une nouvelle fois de se faire traiter de taré, avait en tête avec « Homicide » (son dernier film du moment) de surpasser Hitchcock dont « psychose » battait des records de recette. Pour ce faire il exposa son idée à Harry Cohn. Selon Castle il suffisait de stopper la projection en plein milieu du film en lançant un message d’alerte au public pour lui indiquer que la suite est terrifiante et qu’il peut encore quitter la salle à temps et se faire rembourser s’il le souhaite. Pour rendre encore plus angoissant le message d’alerte, Castle suggérait même que l’on mette en place un compte à rebours de 60 secondes avant la reprise du film.



Voulant tout expérimenter, cet homme aux idées folles et parfois géniales... nous livre dans sa biographie tous les souvenirs de son incroyable parcours, celui d’un cinéma qui se situe aux confins de la série B et du film d’exploitation.

En refermant le bouquin, j’ai soudain pensé à une phrase du scénariste Abraham Polonsky que j'avais entendu autrefois lors d'un documentaire. Evoquant le passé d’Hollywood Polonsky devait déclarer :

« C’était comme aujourd’hui ils voulaient d’abord faire du fric, cependant ils avaient de l’amour pour le cinéma… »

En effet Castle quoique l'on puisse dire de lui, avait un incroyable amour du cinéma et rien que pour ça son parcours mérite d'être connu.

Je ne résiste pas au plaisir de vous livrer une dernière anecdote qui montre bien comment l’enfer est pavé de bonnes intentions.

En 1953 lors du tournage de "Conquest of Cochise" (western avec Robert Stack) Castle demanda aux indiens de se raser la tête pour qu’ils puissent avoir l’air plus réaliste. Seul problème il fallait leur verser un important supplément d’argent pour les aider à attendre la repousse de leurs cheveux et le tournage d’autres westerns. Voulant éviter de tels frais, Castle, comme toujours, trouva une solution : mettre des bonnets de bain et les peindre de couleur chair pour que l’on puisse croire qu’ils sont chauves. Quelques jours après, Harry Cohn se mit à crier dans les couloirs :

« bon sang, qui a laissé tourner cette scène où l'on voit cent putains d’indiens avec des bonnets de bain ! »  



A lire donc cet excellent livre de souvenir de William Castle paru aux éditions Capricci sous le titre « comment j’ai terrifié l’Amérique » (40 ans de série B à Hollywood).  

J'ai lu ce livre cet été et je le recommande chaudement. C'est plein d'anecdotes incroyables.

Chez le même éditeur, j'avais lu aussi les mémoires de Buster Keaton. Une vie hors du commun et une carrière commencée pratiquement dès le berceau.

Et enfin I am Spartacus ! De Kirk Douglas qui délivre aussi son lot de belles anecdotes. De plus ce livre est très intéressant car il raconte l'aventure de la création du film Spartacus (écriture, financement, tournage etc). Aventure d'autant plus périlleuse que Douglas avait fait appel à Donald Trumbo, un écrivain et scénariste blacklisté et réprimé à cause du maccarthysme.

Génial! Merci pour le tuyau concernant le bouquin de Castle, ça a l'air dément. Hop, sur la wishlist direct!

Pas du tout "Tintinophile" à la base, c'est vraiment avec un plaisir bien marqué que je me suis envoyé ce bouquin.

Jean-Marie Apostolides parviens à parler de choses extrêmement sérieuses avec humour.
Psychanalyse, décorticage en profondeur, hypothèses pointues (quoique certaines sont un peu tirées par les cheveux), il parle du rôle de chacun des personnages, de leurs lubies, de leurs craintes, de leurs rêves et autres secrets bien enfouis.

Si quelques analyses semblent évidentes au premier abord, d'autres nous invitent clairement à se replonger dans ces ouvrages devenus incontournables avec le temps.

Il a l'air cool, ce bouquin! Merci du tuyau, Ninja

Macflan a écrit:

Il a l'air cool, ce bouquin! Merci du tuyau, Ninja

De rien, mais ce livre est relativement vieux.

La preuve: http://www.ina.fr/video/I08282553

2017, année peu propice à la lecture en raison d'un emploi du temps chargé.
Toutefois, durant la pause de fin d'année, j'ai enfin réussi à m'envoyer ceci:



Étonnant récit que voila.

On suit la vie morne d'un prof de littérature pendant (et après) les élections présidentielle d'une France, disons, alternative.
Dans cette fiction contemporaine, Marine LePen se fait battre au second tour par un candidat musulman "modéré".

A partir de là, on peut légitimement se demander si l'auteur n'est pas en train de déraper... et bien, a mon avis, pas du tout!
C'est très bien écrit (comme à son habitude) et aucunement haineux. Il y a même des observations/analyses des plus pertinentes même si elles risquent d'être mal interprétées par certaines personnes.
De plus, il y a de l'humour (involontaire? C'est possible...) a plusieurs reprises. Oui, me suis marré durant les trente cinq premières pages ainsi qu'a deux ou trois autres moments.

Très bon.

J'essaie de me mettre à la lecture depuis quelques années. J'ai commencé par les comics et mangas mais je commence à trouver des romans plutôt intéressants.
Le dernier que j'ai vraiment apprécié est celui ci :

Babelio a écrit:

Printemps 1951, deux espions de la CIA épient une rencontre de la plus haute importance entre David Ben Gourion, « premier » Premier Ministre de l'État d'Israël, et Albert Einstein. L'objet de leur discussion : l'obtention de l'arme nucléaire par le jeune état juif et l'existence de Dieu.

Cinquante ans plus tard, Tomas Noronha, expert en cryptologie, est appelé au Caire par une mystérieuse jeune femme. Sa mission : déchiffrer un cryptogramme caché dans un document détenu par le gouvernement de Téhéran.Un manuscrit écrit de la main d'Albert Einstein dont le contenu pourrait bousculer l'ordre mondial.

Tomas Noronha devient alors un agent double censé collaborer avec les Iraniens pour informer l'Occident. Mais au cours de son enquête, il découvre que le fameux manuscrit contient beaucoup plus de choses que ne l'espéraient ses différents commanditaires.

Il serait tout simplement la preuve scientifique de l'existence de Dieu.

Je vous recommande ce livre si vous aimez les histoires de complots et de réflexions sur la vie.

Et actuellement je lis ceci :

Babelio a écrit:

Lorsque le célèbre mannequin Lula Landry est trouvée morte, défenestrée, dans un quartier chic londonien, l’affaire est vite classée. Suicide. Jusqu’au jour où John Bristow, le frère de la victime, frappe à la porte du détective privé Cormoran Strike. Cet ex-lieutenant de l’armée, revenu d’Afghanistan amputé d’une jambe, est au bout du rouleau : sa carrière de détective est au point mort et sa vie privée, un naufrage. Aidé par une jeune intérimaire finaude, virtuose de l’Internet, il reprend l’enquête. De boîtes de nuit branchées en palaces pour rock stars, Strike va passer de l’autre côté du miroir glamour de la mode et du people pour plonger dans un gouffre de secrets, de trahisons, et de vengeances.

Il s'agit du pseudonyme de J K Rowling, j'ai un peu de mal à reprendre la lecture par contre, je trouve que ça n'avance pas assez vite et que ça prend beaucoup de temps à être mis en place.


Ma prochaine lecture est déja préparée et devrait être :

Club.be a écrit:

Dans le monde de The Walking Dead, envahi par les morts-vivants où quelques-uns tentent de survivre, il n’y a pas plus redoutable que le Gouverneur. Ce tyran sanguinaire qui dirige la ville retranchée de Woodbury a son propre sens de la justice, qu’il organise des combats de prisonniers contre des zombies dans une arène pour divertir les habitants, ou qu’il tronçonne les extrémités de ceux qui le contrarient. Mais pourquoi est-il si méchant ? Dans L’Ascension du Gouverneur, le lecteur découvre pour la première fois comment et pourquoi Philip Blake est ce qu’il est, ce qui l’a conduit à devenir… le Gouverneur.

Cela fait plusieurs années que je l'ai dans ma "pile à lire" il serait temps de m'y mettre !

Là je lis 13 Reasons Why, de Jay Asher.
L'oeuvre a connu un très grand succès de par son adaptation sur Netflix. J'ai adoré la série, et le livre... je le dévore !

Ça change des infâmes et nuls livres que j'ai lus en L (Les Faux-Monnayeurs de Gide et les Essais de Montaigne par exemple) qui m'ont véritablement dégoûté des romans alors que j'en étais friand.

Après, je me relirai X mangas et je me ferai un Harlan Coben

C'est peut-être un peu tôt pour faire le best-of des lectures de 2023. Mais vu l'emploi du temps, la pile accumulée ne va pas diminuer d'ici le 31...

Particulièrement bien aimé cette année:




Les arbres, entre visible et invisible

Un bien curieux et passionnant bouquin que voilà !
Si, à la base, l’approche est purement scientifique, une « sensibilité toute poétique » va apporter une légèreté agréable, mais difficilement explicable, au texte. Cela n’a pourtant rien à voir avec l’émission « C’est pas sorcier », mais ce ton particulier permet d’assimiler des données techniques avec un plaisir presque ludique.

Pourquoi nous dormons

Dans les années 80, vous aimiez les « Livres dont vous êtes le héros » ?
Oui ? Alors vous allez (presque) aimer lire un « Livre dont vous êtes votre propre bourreau » !
Bouquin terrifiant qui nous remet les pendules à l’heure au fur et à mesure que les chapitres s’enchainent.
Pour avoir très bien connu les horaires irréguliers en tout genre dans le milieu professionnel, les weekend « night life » et ses excès, par deux fois la vie de père d’enfant en bas âge, je me demande comment j’ai pu passer entre les goutes sur le plan de la santé.
Bref, ouvrage très intéressant qui inclut, pour ne rien gâcher, un ton parfois humoristique. Ce qui permet de dédramatiser certains passages…

Où va l'argent des pauvres ?

Malgré son titre racoleur, l’auteur délivre une étude intéressante sur la société de consommation, l’évolution du marketing (Par exemple, à l’heure actuelle, les marques de vêtement ne se sentent plus obligée de fournir une qualité de fabrication qui justifie, partiellement, le prix) et tous les préjugés que l’on peut avoir sur les « victimes du système » que l’on croise dans la rue... ou que l’on voit dans le miroir !

Ouvrage qui mérite une seconde lecture, en s’appuyant sur les nombreuses notes de bas de page (presque un quart du livre !). En effet, les références et liens pour consulter des articles et autres livres sont abondants et, la plupart, suscitent de l’intérêt pour approfondir le sujet.

L'obscur

Si le personnage principal de ce roman passe, à un moment du récit, devant chez moi, puis-je considérer que je consomme suffisamment local ?
Plus sérieusement (bien que le personnage principal passe devant chez moi vu l'itinéraire décrit), cette histoire se déroule, effectivement, à Lausanne, mais dans un futur plutôt lointain où cette ville prend des petits airs de « Blade Runner ».
On suit un employé lambda qui doit faire face à un black-out énergétique qui met la société sur les genoux.

En fait, ce bouquin clôt une petite quadrilogie improvisée sur le thème du « monde d’après ». A ne pas confondre avec le « Post-Apocalypse ».
Dans l’ordre, j’ai lu l’intéressant et un peu anxiogène « Comment tout peut s’effondrer » (Pablo Servigne et Raphaël Stevens), le très réaliste, du moins, c’est mon impression, « Black-Out » (Marc Elsberg) et le navrant « Guerilla » (Laurent Obertone). Sur ce dernier, j’ai apprécié les 30 premières pages très marrantes pour le sens de la « punch-line » mais, petit à petit, la consternation prend le dessus au fur et à mesure de l’avancement du récit. L’auteur, sans forcément faire du plagiat, reprend presque la trame de « Black-out », mais il insuffle des idéologies trop « simplistes » à mon gout. En fait, je ne connaissais pas du tout l’auteur et le résultat des quelques recherches, faites plus tard sur le ouèbe, ne m’a pas donné envie d’en savoir plus…

Pour revenir au roman en question, si le sujet du survivalisme est en trame de fond, l’auteur choisi de se concentrer sur un détail original et plein de spleen : comment renouer avec son ex dans ce cas de figure. C’est vraiment cette originalité qui m’a plu et le thème est loin d'être futile! Mais je n’en dirai pas plus car gros risque de « spoil ». D’autant plus que ce roman est plutôt court.